Titre : Le pacte des loups
Réalisateur : Christophe Gans
Année de parution : 2001
SYNOPSYS :
Grégoire de Fronsac et de Mani, un Amérindien qu’il a recruté lors de son expédition naturaliste en Nouvelle-France, ont comme mission de porter assistance à un territoire français victime des attaques meurtrières de la Bête du Gévaudan. Épris de Marianne, la fille du compte chez qui il est hébergé, Fronsac reste tout de même fidèle à Mani, son frère de sang, qui subit le mépris des Français. Lorsqu’il trouve un éclat de métal sur le cadavre d’une des victimes de la Bête, Fronsac se doute que la créature n’est peut-être pas ce que les gens de la région la soupçonne d’être : un véritable animal…
ÉLÉMENTS DE PRISE DE VUE :
Les procédés sont
placés en ordre chronologique!
Changement de format
de plans : Dans les premières minutes du film, quand la paysanne s’enfuit
alors qu’elle est pourchassée par la bête, il y a des changements de format de
plans (on passe souvent d’un très gros plan de ses pieds à un plan moyen qui
cadre une bonne partie du paysage). Ceci véhicule ainsi le sentiment de
confusion et de panique du personnage au spectateur.
Flou : Dans les
débuts du film, il y a une vue subjective de la paysanne ayant été attaquée par
la Bête : lorsqu’elle regarde sa main ensanglantée, il y a un effet de
flou. Cependant, ce flou ne marque pas la transition entre deux scènes.
Insert : Lorsque
Fronsac trouve pour la première fois une victime de la Bête, il montre un
croquis de l’animal au capitaine. La caméra fait un insert sur le dessin puisqu’il
occupe tout le cadre de l’image.
Direction des
regards : Pendant la première conversation entre Marianne et Fronsac,
le chevalier regarde vers la droite jusqu’à la fin du dialogue. Il en est de
même pour la comtesse, qui regarde toujours vers la gauche. La direction des
regards reste donc la même pour éviter de causer une confusion chez le
spectateur. 18MIN
Loi des trois
échelons: Pendant toute la durée du banquet, les plans passent du gros plan
au rapproché taille, en passant par le rapproché épaules. Ainsi, la règle des
trois échelons est respectée, puisque ces trois types de plans sont consécutifs
sur l’échelle des plans. 19MIN
Raccord sur le
mouvement : Lors des duels de Mani contre ses opposants, juste avant la
battue, chaque coupure dans la scène de combat possède un raccord dans le
mouvement afin de donner au spectateur une impression de fluidité. En
conservant quelques images de la prise de vue précédente lors montage, on
corrige le sentiment que les gestes sont saccadés. Ceci est d’autant plus
important lors d’une scène de combat.
22MIN
Règle des 180° : Lorsque
Marianne et Fronsac se conversent sur leurs chevaux, la caméra n’enfreint pas
la règle des 180°. Ainsi, lors de leur dialogue, Fronsac est toujours à droite
et Marianne demeure à la gauche de l’image.
Entrée du cadre : Lors
de la scène où Fronsac, Marianne et Mani arrivent à l’ancien monastère,
Marianne fait une entrée dans le cadre de la caméra avant de faire arrêter son
cheval.
Loi de l’écart
minimal entre deux plans successifs : Quand Thomas, Fronsac et Mani entrent
dans la maison de plaisirs, la caméra respecte la loi de l’écart minimal entre
deux plans successifs puisqu’elle fait seulement des plans moyens, des plans
rapproché taille et des plans rapproché épaules.
Surimpression : Lorsque
la prostituée italienne demande à Fronsac de lui faire son portrait, on fait
une surimpression de son corps avec le paysage de la scène suivante, qui
représente des montagnes. Cette surimpression est intéressante compte tenu du
fait qu’on tient compte des formes des deux éléments lors de l’exécution du
procédé cinématographique.
Scène alternée : Pendant
la cérémonie d’enterrement d’une victime de la Bête, on voit en alternance une
scène où deux chasseurs traquent l’animal meurtrier. Ces deux scènes sont entrecoupées
pour montrer l’une à la suite de l’autre le déroulement de chacun des
événements.
Transition sonore :
Dans la même scène que le procédé précédent, on entend les paroles du prêtre
alors qu’on voit la scène où les chasseurs traquent la Bête. Ceci est donc une
transition sonore puisque les sons entendus n’appartiennent pas à la scène vue
par le spectateur.
Coupure franche : Dans
la scène où Fronsac va rejoindre Marianne, après l’enterrement, il y a une
coupure franche. Puisque Fronsac est présent dans ces deux scènes consécutives,
on prend soin de lui faire faire une entrée dans le champ de la caméra pour
éviter toute confusion chez le spectateur.
Fondu : À la
fin de la scène où Fronsac empaille le loup, il y a un flou, c’est-à-dire que l’image
s’estompe graduellement pour devenir entièrement noire. La scène qui suit se
passe à un autre endroit et se déroule à un autre moment; ainsi, le fondu au
noir a effectivement été utilisé selon sa fonction principale. 1H08
Sortie du cadre : Au
moment précis où Fronsac brûle le corps de Mani, il recule, sortant ainsi du
cadre de la caméra.
Continuité dans la
direction : Lors de la scène où Sardis, vêtu de rouge, se fait
poursuivre par une meute de loups blancs, la caméra filme toujours le
personnage et les animaux qui courent de la droite vers la gauche. À aucun
moment dans la scène la caméra ne change de côté; ainsi, il y a une continuité
dans la direction.
Ellipse : Dans
la scène où Fronsac visite Marianne sur son lit de mort, il y a une ellipse
lorsque Thomas ouvre la fenêtre. À ce moment, la caméra capte le ciel au-dehors
et filme la progression du soleil. Ainsi, la scène passe du matin au soir et
tous les événements se déroulant entre ces deux moments sont ignorés.
Plan de coupe : Il
n’y en a pas.
CRITIQUE:
Un film français avec de l’action, qui brise ainsi tous les
stéréotypes!
J’ai passé un bon moment lors de l’écoute du Pacte des
loups.
Le film contient un dosage parfait d’action, juste assez
pour rehausser l’histoire sans toutefois l’éclipser.
J’ai trouvé Le pacte des loups très intéressant. Les
dialogues étaient souvent très bons et ils tenaient compte de l’époque durant
laquelle se déroule le film. Or, certaines parties étaient un peu longues et
auraient facilement pu être coupées ou raccourcies.
Le jeu des acteurs ne m’a pas particulièrement impressionné,
mais il n’était pas mauvais pour autant. Les personnages étaient toutefois
charismatiques et j’ai rapidement fini par m’y attacher.
Le film est basée sur une histoire vraie, soit les
massacres causés par un loup au 18ème siècle en Lozère. L’approche
du film était plus fantastique, puisque la Bête possédait beaucoup plus de
caractéristiques avec la créature mythique qu’un loup réel. À mon avis, c’était
un élément qui a contribué à faire le film se démarquer.
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